La solidarité, un voyage de la jeunesse à la sagesse 

            Bien que les occasions de rencontres entre les générations soient rares, le principe de solidarité intergénérationnelle encourage un échange mutuellement bénéfique. Que vous soyez étudiant, employé ou retraité, une multitude d’initiatives solidaires et de partage rassemblent diverses tranches d’âge dans le but de soutenir les aînés. Ces interactions favorisent l’unité et la compréhension mutuelle entre les générations. 

Pour participer à ces échanges, plusieurs solutions 

            En tant que lycéen, le SNU (service national universel) offre “l’opportunité de renforcer votre sens de l’action à travers la réalisation d’initiatives individuelles et collectives”. L’inscription se fait via leur site.  

            De nombreuses associations caritatives cherchent également des bénévoles, comme : les Petits Frères des Pauvres, les Restos du Cœur et bien d’autres qui proposent des missions ponctuelles ou à long terme. ​C’est une opportunité accessible à tous pour contribuer à l’avancement de la cause.​ 

            Chaque organisation coordonne ces interactions de manière unique. Dans l’association Les Petits Frères des Pauvres, Thierry Fouilloux, coordinateur de développement social, explique que des duos de bénévoles organisent leurs visites aux seniors isolés en fonction de leurs disponibilités.  

J’ai beaucoup gagné en maturité grâce à cette expérience.”  

Atelier culinaire au lycée Saint-Jacques de Compostelle 
Image envoyée pas le SNU © INTERFACE

            Cette participation mutuelle enrichit tous les participants. Pour les jeunes, c’est un gain de maturité, selon Sacha, ou un gain de professionnalisme d’après Maude, bénévole étudiante dans le domaine du social. Les aînés modifient leur perception de la jeunesse, déconstruisant les stéréotypes. Pour les personnes isolées, ces interactions les boostent et les aident à retrouver le goût du contact social, apportant joie et compagnie dans leurs vies.  

            Une envie de poursuivre sur un autre chemin et d’arrêter ? Pas de problème, l’engagement n’est pas toujours requis, notamment dans les associations, offrant la liberté de se retirer quand on veut. ​​Toutefois, il est bon de noter que quitter le SNU peut s’avérer plus compliqué.  

            Et vous, pourquoi ne pas vous engager, ne serait-ce qu’un week-end ? Les Restos du Cœur, la Croix-Rouge et bien d’autres n’attendent que vous. Alors, pourquoi hésiter ? Lancez-vous et faites la différence ! 

Rédigé par Marine HUARD, Mathis COURAGIER, Gwendal LAMARDELLE 

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